SEKEM Une communauté durable dans le désert égyptien
En 2003, Abouleish et la communauté de SEKEM ont reçu le prix Nobel alternatif. L’année suivante, Abouleish a été désigné par la Fondation Schwab comme l’un des dix «entrepreneurs sociaux exceptionnels» parce que SEKEM «propose un modèle original pour une société saine au 21e siècle».
Quand Ibrahim Abouleish rentra en Égypte en 1977 après des études de chimie et un brillant début de carrière de pharmacologue en Autriche, il avait 40 ans. Il décida d’acheter 70 ha de désert à 60 km du Caire pour y pratiquer la culture biodynamique. Son rêve, mûri depuis des années, était de fonder un nouveau type de communauté qui soignât autant la terre que les hommes.
Aujourd’hui, en 2007, Sekem est devenu leader sur le marché des produits biologiques: six entreprises (maraîchage, culture du coton, agro-alimentaire, industrie textile et produits pharmaceutiques) emploient plus de 2000 salariés. Après prélèvement des pensions de vieillesse, les bénéfices sont principalement consacrés au développement social: soins médicaux, formation professionnelle, jardins d’enfants, écoles. Récemment, une Académie des arts et des sciences s’est ajoutée aux premières créations.
Ce livre est l’histoire de SEKEM (translitération d’un hiéroglyphe signifiant «vitalité») – le projet, les réalisations, les résistances, les succès et les espoirs – racontée par son créateur.
Première partie
Enfance – Adolescence – Départ d’Égypte – Années d’études en Europe – Fonder une famille – Études – Découverte de la «Philosophie de la liberté» de R. Steiner – Rencontre avec le président Sadate – Vie professionnelle – Départ: Adieu à l’Europe – Retour au pays.
Deuxième partie
Le commencement – Le désert – L’eau – Des arbres qui donnent de l’ombre – Les hommes du désert – Les débuts économiques – -Résistance.
Troisième partie
SEKEM – Fondations économiques – Un lien associatif entre l’Égypte et l’Europe – Le coton: du poison dans l’or blanc – Des entreprises pharmaceutiques au milieu du désert – Le centre médical – Le jardin d’enfants et l’école – Le centre de formation professionnelle – L’université – L’impulsion artistique – L’étude de l’islam – Nouvelles formes de collaboration – Le tissu social de Sekem.