Après le capitalisme
Une présentation claire et concrète des fondements de la « tri-articulation » proposée par Rudolf Steiner pour réformer notre société en crise.
Partout dans le monde, de plus en plus de gens prennent conscience de la gravité de la situation économique, politique et culturelle actuelle. Il devient évident que les formes de pensée qui nous ont conduit dans toutes ces impasses ne seront pas en mesure de nous mener à une société saine, holistique et humaine que la plupart appellent pourtant de leurs vœux. Après le capitalisme développe une approche originale du phénomène social dans lequel nous vivons, en nous ouvrant les yeux (et l’esprit) sur les forces profondes qui y sont à l’œuvre. Il s’agit d’abord d’aider le lecteur à comprendre par lui-même comment fonctionne notre société, en particulier le monde économique. Tout au long du livre, des questions pertinentes sont posées, et la tentative est faite de mettre en œuvre un penser nouveau, qui incite à la pratique.
En apprenant à clairement distinguer le secteur économique, le secteur juridique et le secteur culturel, l’auteur montre que beaucoup de nos problèmes actuels, comme ceux relatifs à la monnaie et à l’accroissement des inégalités entre riches et pauvres, sont des conséquences d’une part d’anciennes formes communautaires théocratiques et d’autre part de notre incapacité à distinguer les trois secteurs et à les rendre indépendants l’un de l’autre.
L’éditeur
- Qu’est-ce que la monnaie ?
- La vie économique et la création de valeur
- La division du travail
- Le juste prix
- L’égalité et le rôle de l’État
- Qu’est-ce qu’un droit ?
- Les besoins de l’âme et la vie culturelle
- Peut-on acheter (et vendre) le travail ?
- La création du capital
- La croissance du capital excédentaire
- Le don
- L’égoïsme et la mutualité
- L’offre et la demande
- Le chômage
- Les associations économiques
- L’argent et la corruption
- Peut-on posséder la terre ?
- La structure et la possession d’une entreprise
- Les propriétaires et les employés
- La législation du travail
- Le Marché et la Bourse
- Le profit des actionnaires
- L’argent en tant que pouvoir sur le travail des autres
- Qu’est-ce finalement que le salaire ?
- Quel est le « prix » du pétrole ?
- Le social et l’antisocial
- Quel avenir ?
Michael Spence est né en 1931 au Kenya. À 15 ans il vient s’installer en Angleterre et s’inscrit à l’école Michael Hall près de Londres. Il travaille d’abord dans une agence maritime, puis dans la police et dans la finance. En 1967, il prend en charge la responsabilité financière et administrative d’Emerson College, centre de formation basé sur l’anthroposophie, dans le Sussex, qui accueille des étudiants venant du monde entier. Il sera un acteur-clé de cette célèbre institution pendant 27 ans.