Cours d'économie et séminaires

Imprimer
Steiner, Rudolf
Prix de vente réduit :
Prix ​​de vente38,00 €
Remise
Prix / Kg:
ISBN : 2-88189-167-5
Nbre de pages :
381
N° de GA
340
Traduction :
Des arts, Jean-Lambert - Jenni, Jean-Marie
Reliure :
Relié
Format :
12 x 18
Communication :
Cours
Édition année :
2004
Auteur(s) :
Steiner, Rudolf
Langue originale :
Allemand

En économie sociale les idées doivent être, très mobiles. Nous devons nous déshabituer de construire des concepts définitifs.

Nous devons être conscients d'avoir affaire à un processus vivant et accepter la nécessité de modifier nos concepts à chaque instant. Au lieu de répondre à cette exigence, nous avons toujours tenté de saisir, avec nos idées préexistantes, les notions de valeur, de prix, de production, de consommation, etc... Or ces idées ne valent rien. De là vient notre impuissance à mettre sur pied un véritable -enseignement de l'économie sociale.

Il est hors de doute, au cours des derniers ternps, que nos problèmes économiques ne peuvent plus être maîtrisés. La marche des événements est telle que nous ne pouvons plus redresser les choses. Nous nous trouvons devant une question : Comment reprendre notre destinée en main ? Il est nécessaire qu'elle le soit par les hommes eux-mêmes, c'est-à-dire par les hommes groupés en associations.

Rudolf Steiner

PREMIÈRE CONFÉRENCE, 24 juillet 1922

Formation économique lors d'une vie économique déjà complexe. Trois périodes. Angleterre 1er tiers du 19e siècle: pratique instinctive des rapports commerciaux. Allemagne 2e tiers : formation de l'économie étatique. Opposition de l'Angleterre et de l'Allemagne. Tripartition comme solution. Méthode économique : concepts pondérables et impondérables. Vie économique entre nature et capital. Conceptions vivantes : nécessité économique. Interventions des limitations de l'État dans la vie économique. Terre, organisme économique, organisme social.

DEUXIÈME CONFÉRENCE, 25 juillet 1922

Impossibilité de concepts précis sur la formation des prix d'achat et de vente. Trois facteurs de la production : nature, travail, capital. Travail vu économiquement : il modifie la nature, première formation de la valeur. Travail modifié par l'esprit, deuxième formation de la valeur. polarité de la nature et du capital.

TROISIÈME CONFÉRENCE, 26 juillet 1922

Science économique, une science théorique et pratique. Insertion du travail dans la vie sociale. Émancipation du droit et du travail. Aspiration à la démocratie, à la division du travail. L'effet antiégoïste et réducteur sur les prix de la division du travail. Exemple du tailleur . Altruisme objectif dans la division du travail dans l'économie. Comment tirer hors du processus économique le travail en tant que gain. Le salarié en tant que travailleur pour lui-même. Tendance au renchérissement du travail sur la nature, tendance à la réduction des prix par l'intervention du capital. Prix moyen par les intermédiaires. Le capitaliste négociant.

QUATRIÈME CONFÉRENCE, 27 juillet 1922

Exemple du tailleur . Naissance du capital par la division du travail, exemple de la voiture. Capital 1er niveau, par émancipation de la nature ; 2e niveau par émancipation du travail. Argent de l'économie et argent du capital. Argent en tant que réalisation de l'esprit. Capital prêté comme deuxième étape du processus. Division du travail, une fraction de la marchandise et de la valeur. La valeur de la nature est divisée par le travail conçu par l'esprit. Méthode économique : vision intérieure du processus.

CINQUIÈME CONFÉRENCE, 28 juillet 1922

Le processus économique comme circuit: mise en valeur et dévaluation. Dévaluation et tension formatrice de valeur par la consommation. Crédit personnel et crédit réel, le premier moins cher, le second plus cher. Accumulation du capital dans les biens fonds provoquant des plus-values fictives. Nécessité de l'emploi du capital à l'exception d'une réserve («semence»). Nécessité des associations assurant la répartition et l'emploi de la main- d'oeuvre par branches. Le prix dépend du nombre de travailleurs dans un domaine déterminé.

SIXIÈME CONFÉRENCE, 29 juillet 1922

Lire la conférence en pdf

Des intérêts élevés renchérissent les prix des marchandises et diminuent la valeur du sol. Le travail de l'esprit en rapport avec le passé improductif, consommateur; en rapport avec l'avenir il est productif. Nécessité des «purs consommateurs». Payer, prêter, donner, sont des concepts nécessaires à une économie saine. Liberté et semi-liberté de la vie de l'esprit. Vie de l'esprit et vie économique. Associations pour les régulations des donations.

SEPTIÈME CONFÉRENCE, 30 juillet 1922

Les trois facteurs générateurs de mouvement donation, achat et prêt, les trois facteurs générateurs de calme : travail, sol, capital. Seul l'échange fait naître la valeur en économie. La relation de salaire, une relation d'achat. Prix fonciers conditionnés par des rapports de forces conséquence sur les prix de la production du sol et celle de l'industrie. Rente foncière et le principe de l'autarcie en agriculture. Tendance à la dévaluation du capital industriel. Tensions sociales dues aux divergences de prix des produits agricoles et de ceux de l'industrie. Les mouvements contraires dans le circuit économique celui des moyens de production et du capital industriel et celui des marchandises. Associations pour parer aux difficultés du processus économique.

HUITIÈME CONFÉRENCE, 31 juillet 1922

Rectification de quelques concepts économiques. Offre et demande, concepts fragiles. Les trois équations des prix. Sur le marché l'argent, un élément juridique. Impossibilités réelles d'aujour- d'hui : échange entre droit et marchandise ; échange entre facultés et droit. Plus-value, concept moral non économique. Jugements réels sur le processus économique, ne sont pas théoriques, mais ne sont possibles que par des associations. L'argent n'est pas compréhensible par le troc. Economie du troc, économie monétaire, économie des facultés.

NEUVIÈME CONFÉRENCE, 1er août 1922

Apparitions de certaines valeurs. Prix du seigle. Économie intérieure. Prestations médicales. Triple productivité du capital: achat, prêt, don, ce dernier le plus productif. Capital commercial en Angleterre, capital d'emprunt en France, capital industriel en Allemagne. Situation de l'homme à cet égard. Système bancaire et commerce de l'argent. Une circulation monétaire dépersonnalisée, un impérialisme sans objet.

DIXIEME CONFÉRENCE, 2 août 1922

Le gain. Le gain des deux parties dans l'acte du troc. Passage d'une marchandise à l'état de monnaie. Actions de poussée et d'aspiration dans le processus économique. Conditions de réciprocité remplacées par l'intérêt, survient du fait de la renonciation à la réciprocité lors des prêts. Concevoir en images le processus économique, démarche méthodologique. Expérience créatrice, intelligence spontanée et sens social objectif dans les associations. Désintéressement objectif à la place de la morale subjective. Vie économique et vie de l'esprit.

ONZIÈME CONFÉRENCE, 3 août 1922

Développement de la vie économique : de l'économie agricole privée à l'économie nationale, au commerce mondial, et à l'économie mondiale. Actions retardatrices des économies nationales. L'Angleterre en tant que puissance économique dirigeante. Retard dans la pensée économique. La pensée de l'économie mondiale. Le «domaine économique fermé» est le problème capital de la science économique. Signification de la durée de vie des biens économiques. L'argent ne s'use pas comparé à la marchandise. Relations entre les hommes qui cherchent de la nourriture et ceux qui en offrent. Nécessité des dons dans le domaine économique fermé. Comment donner aux activités du domaine spirituel les valeurs en fin d'activité.

DOUZIÈME CONFÉRENCE, 4 août 1922

Formation des prix: facteur subjectif dans la processus objectif. Monnaie, ses antécédents, elle permet l'échange; née de la marchandise, sans réalité elle devient sa concurrente. En tant que monnaie de financement elle acquiert sa valeur grâce à l'esprit humain. Comme monnaie de don, elle est utilisée pour l'éducation ou des fondations, empêchée ainsi de s'accumuler dans le domaine foncier. Passage de monnaie de prêt à celle de don. Métamorphose des valeurs en circulation. Vieillissement et mort de l'argent. Utilisation de la monnaie se dépréciant rapidement, comme monnaie de don. Maîtrise de l'argent par des associations qui équilibrent l'emploi et la création des monnaies distribuées aux achats, aux prêts et aux dons.

TREIZIÈME CONFÉRENCE, 5 août 1922

Sur la valeur socio-économique des productions de l'esprit. Collectionneurs d'autographes. Point de départ de toute économie, le travail du sol. Exemple d'économie villageoise avec des travailleurs de l'esprit. Valorisation des prestations spirituelles d'après le travail qu'elles économisent. Compensation entre lé travail physique et la rationalisation. Dévalorisation du travail physique face à celui de l'esprit. Proportion entre production du sol et production de l'esprit.

QUATORZIÈME CONFÉRENCE, 6 août 1922

Images vivantes et concepts non dogmatiques dans les rapports prix-monnaie. Mouvements de fonds comme comptabilité mondiale. La monnaie, principal moyen d'échange. Perturbation par des transactions financières. La monnaie comme indicateur. Travail physique appliqué à la nature, formateur de la valeur économique. Monnaie, expression de la somme des moyens de production utilisables. Monnaie fondée sur la nature. Concept des moyens de production. Le rapport entre la population et la surface cultivable donne la base des prix. Situation actuelle : au lieu de vérité, droit et pratique de la vie, règnent: phrases, conventions et habitudes routinières. L'économie comme moyen de développement de l'humanité.

SÉMINAIRE

PREMIER ENTRETIEN, 31 juillet 1922

La pensée socio-économique n'est plus créatrice, mais reste encore capable de prendre ses observations en considération. La méthode réaliste de la pensée économique est la formation de concepts caractéristiques, non juridiques, ni découlant de déductions théoriques, ni inductive; elle doit être seulement une méthode décrivant des faits. La conformité à la réalité des Éléments fondamentaux pour la .solution du problème .social. Validité conditionnelle de la loi d'airain des salaires de Lassalle. La méthode récurrente: remonter de la qualité d'effet à la qualité de cause. Effet inflationniste des rentes pour l'État.

DEUXIÈME ENTRETIEN, 1er août 1922

Correspondances entre les processus dans l'économie et dans le monde physique. «Recon- naissance» - aucune catégorie socio-économique. Pensée biologique en économie. Construction - destruction ;formation de valeurs - destruction de valeurs. Valeur une fonction résultant du travail lié à un objet naturel. Pas de contradiction entre travail intellectuel et travail manuel. Opposition entre le concept physique et économique du travail. Utilisation du temps de travail excédentaire.

TROISIÈME ENTRETIEN, 2 août 1922

L'être de la politique. Qu'est «réellement» la politique ? L'exemple du tailleur illustre la division du travail entre producteurs et commerçants. La division du travail signifie fructification du travail.La relation entre consommateurs et producteurs ne peut devenir envisageable qu'à travers une articulation associative. Les relations des prix entre l'agriculture et l'industrie. La division du travail et ses limites. Le nombre nécessaire des commerçants et l'influence d'un surnombre ou d'un manque. Tripartition et constitution civile des villes.

QUATRIÈME ENTRETIEN, 3 août 1922

Création de valeurs et dévaluation de ce qui a été créé. Un acte de consommation n'est pas un travail dans le sens économique. Les guerres dévalorisent. Le travail de destruction de l'industrie de guerre. Le concept universel économique du travail : le produit pouvant être consommé ; la valeur socio- économique du travail: principe de réciprocité. Travail lié à l'objet et travail libéré de l'objet, le travail spirituel libre. Dans l'ancienne Rome, la compensation de la surproduction par le pain et les jeux. Donations et leur fonction de dévalorisation.

CINQUIÈME ENTRETIEN, 4 août 1922

Le système monétaire: valeur de la monnaie, étalon-or, dévaluation de la monnaie, balance des paiements, prêter et donner. Le crédit personnel doit remplacer le crédit réel. Prêt important conduisant à un don. La contradiction entre l'or et les papiers-valeurs a conduit à la chute des monnaies allemande et autrichienne. Les formes de la monnaie dans les économies agricoles, nationales, mondiales. Nominalistes et métallistes ont tous deux raison selon les différents contextes. Moyens de production en tant que marchandise et rechute dans la seule nature. Le capital en tant qu'agent de la spirale des salaires et des prix dans l'entreprise. Les salaires justes ne sont possibles que dans les économies associatives.

SIXIÈME ENTRETIEN, 5 août 1922

Usure de la monnaie et sa réalisation. Différence entre le pouvoir d'achat et le pouvoir d'utilisation en économie. Dans la période de réduction du pouvoir d'utilisation, à la fin, l'argent de don. L'année jubilaire de l'ancienne culture hébraïque. Valeur et validité de la monnaie par la quantité des moyens de production utilisables. La durée de vie limitée des moyens de production correspond à la durée de vie limitée de la monnaie, fixée par les associations. Banques pour l'argent de don et banques pour revenus du travail. Conflits entre les tendances de l'économie nationale et celles de l'économie mondiale chez les Anglo-Saxons. Économie mondiale et intentions politiques. Tripartition de l'organisme humain et de l'organisme sociale.

Livres en relation ou du même auteur