Karma (Le) de la profession
Exemplaire avec coin légèrement plié
LE KARMA DE LA PROFESSION
PREMIÈRE CONFÉRENCE, Dornach, 4 novembre 1916
Goethe, une personnalité caractéristique de la cinquième époque de civilisation postatlantéenne. Sa vie comme « phénomène spirituel » : la maison parentale, l'enfance et la jeunesse. Les études à Leipzig (rencontres de Gottsched et de Gellert). Maladie et étude d'écrits mystiques et occultes. Années d'études à Strasbourg, rencontres de Herder et de JungStilling. Goethe l'avocat. La genèse du Götz von Berlichingen. Eépoque de la sensibilité; le travail sur Werther, un processus d'autoguérison. Goethe, ministre à Weimar. Le Urfaust. Madame de Stein et Iphigénie. Les conditions weimariennes et le Tasse. Goethe le scientifique; l'os intermaxillaire. Le voyage en Italie, « renaissance de l'âme de Goethe » ; élaboration du style classique. L'amitié de Schiller. Le traitement du problème de la liberté dans les Lettres esthétiques et dans le Conte. Le discours philistin de Du Bois-Reymond: « Goethe sans fin ».
DEUXIÈME CONFÉRENCE, 5 novembre 1926
La considération de questions karmiques par rapport à la vie de Goethe (le danger d'un lien trop rapide entre la cause et l'effet dans ce domaine). Eharmonie de l'individualité de Goethe avec les événements de l'époque. Les exigences de l'époque, leur indépendance par rapport à l'individualité (exemples: la découverte de l'Amérique, le Faust). Les périodes résultant de différentes impulsions dans la vie de Goethe. La puissante force d'âme en Goethe et en Schiller et son épanouissement différent. Importance karmique de la maladie de Goethe: le dégagement du corps éthérique et l'impulsion de connaissance suprasensible. La transformation des conditions biographiques de Goethe en oeuvre d'art, sur la base de son isolement intérieur du monde, à l'exemple de sa relation avec Frédérique Brion. Les vues profondes dans le Faust, résultat de cet isolement; la difficulté de comprendre les temps passés, à l'exemple de Sophocle et de ses drames. Eactivité de ministre de Goethe, un sommeil partiel de l'âme. Son réveil en Italie, lié à sa conception globale de la nature; sa présentation dans le Faust.
TROISIÈME CONFÉRENCE, 6 novembre 1916
À propos de la question de la différence entre les personnalités éminentes et le reste de l'humanité. Les trois parties du système nerveux; leurs liens avec les éléments constitutifs de l'être humain pendant la veille et le sommeil. cerveau - corps éthérique (lien plus étroit pendant la veille); moelle épinière - corps astral, et système ganglionnaire - je (lien plus étroit pendant le sommeil). Lien plus fort avec le système ganglionnaire et de la moelle épinière pendant la veille, conséquence du corps éthérique dégagé chez Goethe. À propos de performances apparentes de l'entendement chez les animaux; la Psychologie comparée de Carus. Le lien avec la sagesse universelle: chez l'animal, grâce au corps physique; chez l'homme, grâce au corps éthérique. Le "ressentir de rêve avec l'environnement" de Goethe, basé sur sa constitution particulière; la transformation de ces expériences dans ses oeuvres, à l'exemple du Faust. L'immersion inconsciente de l'homme dans l'environnement spirituel, de jour, une base du travail professionnel. Ce qui est produit dans le travail professionnel: un germe de ce qui ne sera complètement développé que sur Vulcain; les créations, fruits d'une évolution commencée sur Saturne, à l'exemple de l'activité de Jakob Böhme cordonnier et philosophe.
QUATRIÈME CONFÉRENCE, 12 novembre 1916
Sonder la volonté des dieux comme base de la conduite des hommes des époques antérieures. Le chaos actuel, conséquence de l'émancipation de l'homme à l'égard de la volonté du cosmos. La création d'un premier germe de Vulcain par l'activité professionnelle. La spécialisation croissante des professions, une nécessité de l'évolution. Le lien du travail professionnel avec la vie émotive autrefois, le détachement de la vie professionnelle de l'intérêt humain aujourd'hui. Ce qui est produit par le travail professionnel, un point de départ de l'incorporation d'entités élémentaires. La nécessité de représentations spirituelles concrètes comme pôle opposé au travail professionnel. Des répercussions croissantes de la volonté et de la mentalité de l'individu sur ce qu'il a produit. La future transformation d'«émanations » humaines en force motrice. La dissolution des liens humanitaires, l'apparition de concurrence et d'appât du gain due au travail professionnel; la science de l'esprit comme contrepoids. Les dangers de l'évolution purement extérieure.
CINQUIÈME CONFÉRENCE, 13 novembre 1916
La différence à faire entre profession et fonction; les influences ahrimaniennes sur le karma de la profession. À propos de la prétendue « sélection des meilleurs ». Exemples tirés de Faust II de l'action de la force méphistophélique dans la vie de l'humanité. Les erreurs résultant de l'étude scientifique de la vie psychique, à l'exemple de la recherche d'une «vase animale des profondeurs » de l'âme, en psychanalyse. Tenir compte des vies terrestres successives, une condition préalable au subconscient. L « autocorrecteur » en l'homme; son activité à l'exemple d'une vie du rêve (tiré du roman Auch Einer, de E Th. Vischer). Le karma, un archet de violon jouant sur les quatre « cordes » des éléments constitutifs de l'être humain. La répercussion de la profession de l'incarnation précédente dans l'organisation corporelle du deuxième septénaire (élaboration du corps éthérique). Le jeu entre les forces modelantes du corps éthérique et les forces transformatrices du corps astral, expression de l'action du karma de la profession. Les répercussions du karma des relations d'une vie dans le corps physique modelant la situation de vie de l'existence suivante; le je, force restructurant la situation de la vie.
SIXIÈME CONFÉRENCE, 18 novembre 1916
À propos des circonstances de la vie importantes pour l'évolution d'une individualité, « fautives » seulement d'apparence, à l'exemple de la critique par une biographe de E Th. Vischer concernant des manquements dans son éducation scolaire. La critique, une cruauté dissimulée. Les débuts d'une compréhension de l'époque de civilisation actuelle dans les écrits du technicien Max Eyth; son approche des grandes questions liées au destin; des exemples tirés de ses oeuvres. Les descriptions d'un juriste promu directeur de théâtre (Max Burckhard), exemple de la vie moderne actuelle. Alfred baron de Berger et sa nouvelle, Hofrat Eysenhardt: l'aspiration d'un homme moderne à l'accès aux mystères de l'existence. L'observation symptomatique du monde et de la vie, une condition préalable à l'étude du karma, du destin. L'aspiration de communautés occultes concernant l'étude du caractère humain et le fait d'en garder le secret; leurs influences sur des événements publics.
SEPTIÈME CONFÉRENCE, 19 novembre 1916
La question de l'hérédité et les septénaires. Les impulsions de la vie prénatale ainsi que de la vie précédente et la voie vers la profession nouvelle. Le déroulement cyclique de l'évolution universelle. La nécessité croissante d'une relation consciente avec le monde et avec l'esprit du temps. Les « idéaux» de l'époque de civilisation actuelle: le bourgeois (Ouest) et le pèlerin (Est). Admettre les vies terrestres successives: la condition d'une véritable compréhension de la vie. Des exemples d'une critique perspicace de l'époque: les affirmations de l'Anglais J. St. Mill et du Russe A Herzen concernant l'apparition d'une «conglomerated mediocrity» et le chemin de l'Europe vers l'esprit chinois; Mérejkovski. Les aspirations de sociétés occultes: rétention de la science de l'esprit, « embobiner » les humains par des concepts nébuleux, à l'exemple de « secrets numériques » apparents. Le combat entre les sociétés occultes, illustré par la vie de H. P Blavatsky. L'activité cachée de confréries occultes à l'extérieur; des avertissements concernant les assassinats de François-Ferdinand et de Jaurès. Aspirations de la Theosophical Society; Annie Besant. Les enseignements de Kou Hong Ming; l'«esprit chinois de l'Europe», centre d'intérêt de courants occultes. Les confréries occultes et l'Église romaine; l'encyclique du 8.12.1864.
HUITIÈME CONFÉRENCE, 25 novembre 1916
Eétude de multiples aspects des choses, une condition prélable pour saisir la vérité. Description de la biographie de Galileo Galilei de deux points de vue: 1 ° la destinée personnelle; sa signification pour la vie entre la mort et une nouvelle naissance. 2° Récit de ce qui est signifié dans,l'histoire par le nom de « Galilei » La question de l'hérédité physique, considérée à l'aide de prédispositions héréditaires égales et des conditions héréditaires de la famille des musiciens Bach. Les conceptions matérialistes du XIXe siècle, à l'exemple du livre de Leblais, Matérialisme et spiritualisme, à propos de la prétendue équivalence entre l'âme d'un animal et celle de l'homme; une citation concernant des actes apparemment religieux d'animaux. La description des répercussions sociales du matérialisme dans le roman Der rechte Liebhaber des Schicksals d'Albert Steffen.
NEUVIÈME CONFÉRENCE, 26 novembre 1916
Les reproches des théologiens modernes concernant l'enseignement sur les hiérarchies. Étude de la représentation de Dieu courante aujourd'hui : interpréter son propre Angelos comme Dieu universel; assourdissement des âmes et substitution de l'Angelos par l'Angelos luciférien comme conséquence. La naissance des idées de nationalité dues à l'inclinaison, par égtiisme social, vers l'Archange de son propre peuple. Introduction de forces cosmiques de destruction par suite de confusions à l'égard de l'Esprit du temps, et leur manifestation dans la décadence du corps physique, la maladie et la mort. Le chemin menant au Christ. Les discours des francs-maçons concernant les Mystères anciens. La force suggestive de la parole aux époques antérieures et sa dédivinisation progressive. Dépasser les limitations égoïstes grâce au Christ. La superstition négative de l'époque actuelle. À propos de ce qui se passe dans la machine à vapeur: l'apparition d'un espace exempt d'air, une occasion pour les démons ahrimaniens de s'incorporer; « opposition contre Iahvé » . La technique moderne, une démonomagie. L'expansion de l'activité démoniaque dans l'espace cosmique par le fait d'intégrer les secrets des mouvements célestes dans la machine à vapeur. La nécessité de la démonomagie pour le progrès, mais aussi de créer des forces contraires, en trouvant le chemin menant au Christ.
DIXIÈME CONFÉRENCE, 27 novembre 1916
L'appartenance du Mystère du Golgotha au domaine de la mâyâ, vu son lien à l'espace et au temps, et la contradiction signifiante qui en résulte. Des étapes de la vénération de dieu dans l'histoire de l'humanité: 1° le culte des ancêtres: la manifestation des Archaï à travers les corps éthériques des ancêtres; 2° le polythéisme: la vénération des Archangeloï ; 3° le monothéisme: la descente vers l'Angelos: 4° le césarisme: l'adoration de l'homme terrestre. Entrée du dieu-homme, du Christ, dans l'histoire; son appartenance à toute la communauté humaine. Les intentions de Lucifer: spiritualisation ascétique. I: introduction de la « huitième sphère » comme antidote des dieux: le penchant de l'homme vers la nature inférieure et l'attirance de la Lune par la Terre, un corrélatif cosmique. La diffamation de Iahvé par Madame Blavatsky. Le triomphe sur toute différenciation terrestre par une véritable compréhension du Christ. Mithra et le Christ: la nature inférieure se meurt sous Mithra, elle est délivrée par le Christ. La transformation de toute action en service divin; le développement du sacramentalisme dans l'éducation et dans l'activité de connaissance. La quête du spirituel dans les oeuvres de Hermann Bahr, à l'exemple du drame Die Stimme. Expérimentations spirites des occultistes au XIXe siècle; la retraite des occultistes sérieux. Des affirmations d'A. Besant et de Ch. Leadbeater. hutilisation du spiritisme à des fins particulières occultistes. Description d'une tentative de conquérir la science au spiritisme: le cas du savant Oliver Lodge. Le combat du spiritisme contre l'idée de la réincarnation.