Impulsions de fond du devenir historique et cosmique de l'humanité

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Steiner, Rudolf
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Prix / Kg:
ISBN : 978-2-88189-159-5
N° de GA
216
Édition année :
2023
Traduction :
Zinc, Daniel
Langue originale :
Allemand
Nbre de pages :
188
Reliure :
Relié
Format :
12 X 18

PREMIÈRE CONFÉRENCE Dornach, le 16 septembre 1922

Les expériences de l'être humain entre la mort et une nouvelle naissance — Après la mort, l'être humain est conduit dans la sphère planétaire par la dimension suprasensible des mondes végétal et minéral, en particulier des métaux. Dans la sphère lunaire, il rencontre l'image de sa valeur morale spirituelle, ainsi que les âmes-groupe des animaux. Dans la sphère des étoiles fixes, il s'imprègne des forces des entités spirituelles divines, ce qui induit l'élaboration du germe spirituel du futur corps physique. En se reliant au Christ, l'être humain peut acquérir la capacité de résister aux influences nocives des forces animales dans la sphère lunaire, lors de la descente vers une nouvelle incarnation.

DEUXIÈME CONFÉRENCE Dornach, le 17 septembre 1922

Le rapport entre l'être humain et les entités spirituelles divines — Dans l'organisation de la tête vit une réplique du vécu prénatal du cosmos, derrière la conscience sensorielle agit ici la troisième hiérarchie, sans être touchée par les égarements moraux de la vie terrestre. Dans l'organisation thoracique règne l'interaction du cosmique et du terrestre, la deuxième hiérarchie y reçoit l'image de la qualité morale spirituelle de l'être humain. Dans l'organisation des membres, le terrestre l'emporte sur le cosmique ; là agit la première hiérarchie, transférant à l'essence jupi­térienne de la terre les forces matérielles maîtrisées ; après la mort, elle prend en charge l'image de la qualité morale et spirituelle de l'être humain ; lors de la nouvelle naissance, la troisième hiérarchie tisse cette image de l'organisation de la tête.

TROISIÈME CONFÉRENCE Dornach, Le 22 septembre 1922

Le rapport entre la vie historique et les mondes spirituels I — De l'Inde ancienne à la Grèce. Epoques de l'Inde et de la Perse anciennes : par l'inspiration, l'être humain est en relation avec des êtres spirituels lunaires, ce que les initiés mettent à profit pour la guidance de l'humanité. Époque égypto-chaldéenne : cette possibilité disparaît ; en momifiant les corps, les initiés égyptiens rendent possible le lien avec les êtres lunaires. Époque gréco-romaine : les Grecs se relient aux êtres spirituels de l'air dans l'équilibre de l'inspiration et de l'expiration ; c'est la base de ce que l'art et la philosophie grecs ont de particulier (sagesse orphique, « lyre » d'Apollon). Au sujet de l'hexamètre et de la source de l'oeuvre poétique d'Homère.

QUATRIÈME CONFÉRENCE, Dornach, le 23 septembre 1922

Le rapport entre la vie historique et les mondes spirituels II — Nécessités pour le présent et l'avenir. Pour la survie de la planète terre dans l'essence de Jupiter, les impulsions morales imprimées dans l'expiration et saisies individuellement dans le sens de La philosophie de la liberté sont importantes. À partir des 4e et 5e siècles après Jésus-Christ, des êtres élémentaires terrestres attendent de pouvoir entrer en rapport avec l'être humain, afin de pouvoir lui apporter leur aide ; celui-ci pourra alors imprimer jusque dans l'élaboration du sang les impulsions morales qu'il aura saisies librement dans son intériorité. La surestimation de l'hérédité par rapport à l'individuel (Ibsen), le mécanisme et l'intellectualisme modernes (Herschenson et Ivanov) opposent une résistance à l'établissement de ce rapport. La critique de l'anthroposophie par Alois Mager.

CINQUIÈME CONFÉRENCE Dornach, le 24 septembre 1922

La signification de la momie pour la vie spirituelle de l'Égypte ancienne et le sens, pour la vie spirituelle du présent, des cérémonies anciennes transmises jusqu'à nos jours — Ce n'est que par l'intermédiaire des défunts attachés à leurs momies que les initiés égyptiens peuvent obtenir des informations sur les règnes de la nature. Le rapport des Chaldéens et des Hébreux à ces pratiques, Moïse. En contrepartie, pour ainsi dire, des corps momifiés, d'anciennes cérémonies sont perpétuées jusqu'à nos jours, dans des ordres occultes. Ces cérémonies relient les entités élémentaires terrestres et, sous la direction des Anges, les enfants à naître. Des personnes ayant des prédispositions particulières peuvent puiser dans ces cérémonies un contenu spirituel. C'était notamment le cas de Goethe (et aussi, par exemple, de Wieland et du chancelier von Müller). L'influence spirituelle dans la philosophie de la Nature de Steffens, Troxler et Schubert ; le style spirituel dans l'historiographie de Johannes von Müller par opposition à Ranke et Taine. Au sujet de Mauthner.

SIXIÈME CONFÉRENCE Dornach, le 29 septembre 1922

La signification du culte pour l'avenir de la terre Correspondance entre l'intérieur de la terre et les sphères planétaires, formation de la tête à partir de l'interaction entre la terre et le cosmos. L'action des forces de la tête dans le reste de l'organisme est étudiée par les initiés de l'Inde et de la Perse anciennes dans l'art respiratoire du yoga, par les initiés égyptiens sur la momie. La tendance à la formation et à la dissolution d'une « momie éthérique » dans le processus respiratoire. Les formes de culte anciennes transmises jusqu'à notre époque doivent être pénétrées par la force du mystère du Golgotha. Unité de la science et de la religion chez Paracelse. Dans le culte pratiqué correctement vit le spirituel qui agit dans la formation de l'état « Jupiter » de la terre. Le sens des mots «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ». L'importance de l'expiration pour la préparation de l'avenir.

SEPTIÈME CONFÉRENCE Domach, le 30 septembre 1922

La nécessité de vivifier la pensée morte d'aujourd'hui — La pensée habituelle d'aujourd'hui est le cadavre des forces vivantes de la pensée prénatale. Conception de Nietzsche sur le devenir abstrait de la pensée dans la philosophie grecque (présocratiques, Parménide, Héraclite, Socrate, Aristote ; philosophie du Vedanta, Védas). L'initié égyptien n'a plus la pensée vivante de l'Orient ancien, mais pas encore non plus la pensée abstraite des temps ultérieurs ; au moyen de la momie, il s'éduque à la pensée abstraite et morte. Les formes de culte traditionnelles sont aujourd'hui les cadavres de ce qui était vivant autrefois. Goethe su tirer une vie spirituelle des formes de culte maçonniques, dont l'un des fruits est l'idée de métamorphose. La métamorphose des plantes et des animaux. La tête comme métamorphose du reste du corps de l'incarnation précédente. Nécessité d'une imprégnation religieuse de la science (la table de laboratoire comme autel). Aujourd'hui, les forces de l'âme doivent être « démomifiées » (Spengler).

HUITIÈME CONFÉRENCE Dornach, le 1 er octobre 1922

La nécessité d'un nouvel accès au monde de l'esprit — Dans l'évolution de l'histoire universelle, de vastes impulsions spirituelles sont à l'oeuvre, cachées à l'observation extérieure. Les croisades (chevaliers du Temple, ordre de Saint-Jean ou de Malte, Pierre d'Amiens, Godefroy de Bouillon, Bernard de Clairvaux). Un carrefour du développement européen : le règne du pape Nicolas Ier au milieu du 9e siècle ; la confrontation de Nicolas Ier avec trois courants spirituels.

1. À l'Ouest de l'Europe : conception ésotérique — partant des régions arabes d'Asie et s'étendant jusqu'en Irlande — du mystère du Golgotha (les trois mages ou rois) ; cette conception ésotérique trouve une expression imagée dans le récit du Saint Graal (Parzival de Wolfram von Eschenbach).

2. En Europe de l'Est : inclination au culte centré sur la tombe du Rédempteur.

3. En Europe centrale : à partir de Rome, formes dogmatiques et simples contenus de foi (Boniface, Mérovingiens et Carolingiens).

Le courant occidental devait conduire à l'expérience du cosmos éthérique, le courant oriental à l'expérience de son propre corps éthérique. Pour saisir le cosmos éthérique, les idées les plus fortes sont nécessaires, l'importance de l'idée de métamorphose chez Goethe et dans les sciences humaines. Les trois courants tombent plus tard dans le matérialisme. Le rapport entre ces courants et l'état d'âme lié aux croisades. L'état d'âme des Rose-Croix : « Celui que vous cherchez n'est plus ici, cherchez-le ailleurs ». Aujourd'hui, le Christ doit être recherché par un nouvel accès au monde de l'esprit. — Appel aux membres de la Société anthroposophique.

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