Mystère (Le) du squelette
Exemplaire d'occasion en parfait état
Notre squelette recèle en lui de nombreux secrets, que ce soit dans ses formes ou dans les correspondances entre les différents os. L'auteur s'est inspiré, pour écrire ce livre unique en son genre, des idées de Rudolf Steiner, le fondateur de l'anthroposophie. S'appuyant sur l'idée d'évolution, il montre que la forme actuelle de notre tête est en lien étroit avec notre incarnation précédente. Les différents éléments formels sont mis en rapport les uns avec les autres dans un processus où la perception artistique et la pensée vivante jouent un rôle de premier plan.
Le docteur Mees parvient à éveiller nos regards à la beauté cachée du squelette humain et à en dresser un tableau saisissant. Le docteur Léonard Mees est né à Amsterdam en 1902. Il est entré très tôt en contact avec l'anthroposophie et a eu l'occasion de rencontrer Rudolf Steiner. Il a longtemps exercé la médecine, à la fois comme généraliste et comme médecin dans une école Waldorf. Il a consacré les dernières années de sa vie à donner de nombreuses conférences dans divers pays européens, Il est mort en 1993.
" Nous avons vu que la cage thoracique était formée de douze côtes. Les bras, par contre, sont des membres " détachés ". Les vertèbres dorsales et les côtes forment une unité composée de douze éléments ; les omoplates avec les bras une seule et même unité.
Comment un bras est-il construit d'un point de vue mathématique ? " Nous avons : un os pour le bras, deux pour l'avant-bras ; ensuite le carpe, dont la face postérieure montre nettement un rang de trois et un rang de quatre osselets ; puis une rangée de cinq métacarpiens et, enfin, les cinq doigts qui rayonnent nettement vers l'extérieur. Ces rayons peuvent être considérés comme le début d'un rayonnement qui s'étendrait toujours. "
Comment décrire les côtes à présent ? On pourrait dire qu'il s'agit de douze rayons fixes enserrant la cage thoracique. À l'inverse, il est permis de considérer les bras comme deux grands rayons qui, s'ils sont capable de faire le geste d'embrasser, sont au service d'une tout autre tâche. Le naturaliste Oken, contemporain de Goethe, s'exprime à peu près dans les mêmes termes lorsqu'il dit : " Les membres sont des côtes ouvertes vers l'avant ; en eux, rien de nouveau, si ce n'est l'émancipation ". Extrait de : Le mystère du squelette.