Hasard. nécessité et providence

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Steiner, Rudolf
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Remise
Prix / Kg:
ISBN : 2-88189-184-5
Nbre de pages :
184
N° de GA
163
Traduction :
Rocher, Anne - Jenni, Jean-Marie
Reliure :
Relié
Format :
12 X 17
Communication :
Conférences
Édition année :
2003
Auteur(s) :
Steiner, Rudolf
Langue originale :
Allemand

PREMIÈRE CONFÉRENCE, le 23 août 1915

Les analyses de Fritz Mauthner sur l'improbabilité d'une création du Faust de Goethe par un lancé de lettres au hasard ainsi que de celle du monde par une quelconque combinaison de ses éléments constitutifs comme preuve que les processus de pensée très pointus peuvent éloigner de la réalité. Les concepts de hasard et de providence comme oeuvre des hommes. Réponse de Rudolf Steiner avec l'exemple du hanneton, un concept qui ne dit rien sur l'objectivité de ce qu'il recouvre. Mort de l'âme humaine privée de la difficile quête de la vérité

DEUXIÈME CONFÉRENCE, le 27 août 1915 Jour anniversaire de la naissance de Hegel

Intérêt de l'homme à l'état de veille tourné vers le monde extérieur et sa conscience liée au présent ; dans son sommeil, intérêt pour lui-même et sa conscience comme celle de l'ancien Soleil Perception imaginative dans son sommeil et perception de sa matière physique comme un espace creux entouré d'une aura. Suppression par Lucifer de la conscience de l'aura suppléée par l'expérience de la nudité et du vêtement. Nuances au sein même de la vie diurne de conscience tendant plus ou moins vers la veille ou vers le sommeil. Un exemple, dans les préfaces des deux éditions de l'encyclopédie de Hegel, de ces nuances entre deux extrêmes : échange ouvert entre les hommes, et retenue suscitée par la pudeur. Différences d'implication de Hegel dans les deux préfaces.

TROISIÈME CONFÉRENCE, 28 août 1915, anniversaire de Goethe

Dans la conception matérialiste de Mauthner., équivalence des deux faits suivants . la campagne de Russie de Napoléon et la banale consommation d'un cigare par Mauthner. Cette trivialité mise en regard des efforts de Goethe et Hegel dans leurs, aspirations spirituelles. Obligation pour Faust de trouver des rapports entre les nécessités sans lesquels, dans un monde où régnerait la seule nécessité selon Spinoza, il ne pourrait pas vivre. Besoin du hasard et de la nécessité pout l'âme. Éveil : observation consciente du monde extérieur ; sommeil : observation inconsciente du monde intérieur ; souvenir : observation consciente de son intérieur. Souvenir intensifié devenant une connaissance des incarnations passées. Mise en mouvement du corps éthérique lors de la création d'un concept. Souvenir en tant qu'adaptation du corps éthérique aux mouvements des concepts correspondants. Mouvements du corps éthérique apparaissant dans une prochaine incarnation comme gestes du corps physique.

QUATRIÈME CONFÉRENCE, 29 août 1915

Distinction par Mauthner des concepts apparents et des concepts applicables. Son concept de nécessité et la subjectivité humaine. Son interrogation : " si seulement je savais comment la nécessité, une façon humaine de considérer les choses, pouvait devenir objective ? " Nécessité en tant qu'ancienne subjectivité devenue un fait du passé dans les choses. Concept valable également pour les êtres cosmiques à l'origine du monde.

CINQUIÈME CONFÉRENCE, 30 août 1915

Différence entre ce qui est nécessaire et ce qui est advenu. Passé sè reflétant en nécessité dans le présent comme se reflète le monde extérieur dans notre connaissance. Domaine du hasard où se rencontrent les processus naturels et psychiques. Pas de présent sans ce hasard-là. Présent ne résultant que d'expériences non nécessaires au contact du paysage extérieur, Notion de liberté contenant celle du hasard. Evénements du hasard dans la vie créant du karma et, ipso facto, une nécessité. Naissance du concept de providence lorsque le monde spirituel afflue dans l'âme. Exemple de l'abandon des âmes actuelles : christianisme, selon Mauthner, comme traduction d'une somme de mots empruntés.

SIXIÈME CONFÉRENCE, 4 septembre 1915

Refus des sciences naturelles d'exprimer des choses de l'âme. Utilisation par l'être humain du corps éthérique comme outil de la connaissance imaginative. Abandon dans le monde physique des connaissances des sciences naturelles lors de l'élévation et union de leurs pensées avec des êtres vivants parents des gnomes. Le peu de rapport de nos pensées usuelles avec la marche du monde et le peu de rapport des gnomes avec le monde physique. Incompréhension des gnomes pour l'attache sentimentale au monde. Notre vie dans le mouvement par les ondines et notre enchaînement à l'organisme terrestre. Rapport inconscient existant, par les mouvements du liquide céphalo-rachidien, entre l'air extérieur et le processus de la pensée. Ce mouvement en tant que reliquat de l'ancienne Lune.

SEPTIÈME CONFÉRENCE, le 5 septembre 1915

Lien au monde physique par le corps physique, au cosmos par le corps éthérique. Rajeunissement du corps éthérique au cours de la vie. Expérience qui en découle pour le corps astral de son germe pour la vie prochaine. Le corps éthérique en tant que source pour le corps astral des faits de la vie pour la rétrospective des trois jours. Décédés vieux et réincarnations d'hommes sages, indifférenciés aux corps frêles avec tendance à la nervosité. Décédés jeunes et réincamations d'hommes différenciés aux corps éthériques volontaires et aux forces d'amour dans le monde spirituel. Nécessité de disposer des forces éthériques du décès des jeunes pour le développement des prédispositions des hommes géniaux.

HUTIÈME CONFÉRENCE, le 6 septembre 1915

Désir de réintégrer le corps physique se faisant jour après chaque endormissement. Conscience de soi éprouvée lors de la compression dans le corps physique. Désir inassouvi de réintégrer le corps après la mort remplacé par l'idée constante, entre la mort et une nouvelle naissance, d'un nouveau corps physique. Corps physique et sa dissolution après la mort. Corps éthérique, son lien avec l'éther cosmique et la gratitude déversée par le monde spiritueL Notre vie en présence du monde, spirituel, de nos pensées et de nos sentiments. Berkeley et l'être consistant en sa perception par autrui, être c'est être perçu. Monde objectif en tant que pensées secrétées puis oubliées par les dieux. l.'être humain et son besoin du souvenir pour disposer de la conscience du Moi ; les dieux et leur besoin du monde pour disposer de leur conscience. Les jeunes décédés et leur intérêt pour la magniîique construction du corps. Les vieux décédés et leur intérêt pour le cosmos. À propos de l'euvre de Gustav Theodor Fechner, professeur, Schleiden et la Lune. Incapacité pour Otto Liebmann, penseur pourtant perspicace, de réfuter la pérégrination des âmes.

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