Dessins (les) d’enfants
Les dessins d’enfants
L'évolution de l'enfant, reflet de l'évolution de l'univers
Après son premier livre Douze clés pour comprendre les dessins du petit enfant, Danièle Dubois vient approfondir encore notre compréhension des dessins d’enfants par les données de l’anthroposophie.
Dans son dessin, l’enfant donne une image des forces qui sont à l’œuvre en lui. L’évolution de ses dessins traduit sa propre évolution : depuis le chaos de forces bouillonnantes (les « gribouillis » des débuts), on voit son être spirituel investir progressivement son être physique. à partir de la tête, créée aux origines de l’univers (dès 3-4 ans apparaissent les têtes-soleils), il investit la partie rythmique du cœur et des poumons – les « maisons-têtes » deviennent vers 5 ans des « maisons-poitrines » – et enfin les membres et le métabolisme. L’enfant arrive alors tout à fait sur terre et sur les dessins, filles et garçons ont des habits qui les distinguent comme tels, l’éveil des pensées s’exprime par l’envol des oiseaux dans le ciel. Peu à peu, les arbres sont représentés avec des racines, les membres ont de l’épaisseur et de la vigueur, l’intérieur et l’extérieur se différencient : l’enfant se dessine, par exemple, à l’intérieur de la maison, regardant par la fenêtre. Pour finir, on le voit prenant son baluchon pour aller explorer le monde…
Ces lois d’évolution, que Danièle Dubois décèle dans les dessins des enfants et qu’elle étaie sur de nombreuses citations de Rudolf Steiner, ne découlent pas de théories a priori ; elles nous permettent au contraire d’accompagner en la comprenant l’évolution de l’enfant de 3 à 7 ans.
L'éditeur