Anthroposophie (L') son être. son essence
2 conférences traduites par Gudula Gombert
Cet ouvrage rassemble deux conférences très différentes sur le même sujet : l'anthroposophie.
L'une fut faite devant les membres de La Société anthroposophique à Berlin, le 3 février 1913 (hors GA). Elle évoque le passage de la Sophia grecque à la Philosophia de Dante et la fin de celle-ci qui donne place à l'Anthroposophia: grâce à cette nouvelle forme de la Sophia, l'homme peut se connaître lui- même par l'image de sa propre entité qui lui est présentée.
Dans la deuxième conférence publique à Elberfeld, le 24 janvier 1922 (GA 80), Steiner montre que l'homme peut, grâce à l'anthroposophie, transformer les facultés de son âme en forces spirituelles de connaissance et quelles forces de renouveau et de guérison elle apporte dans les différents domaines de la vie: médecine, art, pédagogie.
Première conférence, Berlin, 3 février 1913 (hors GA)
Le bien-fondé du nom d' «Anthroposophie» lors du détachement d'avec la Société théosophique et de la fondation de la Société anthroposophique. La difficulté qu'éprouve le penser moderne, scientifique ou philosophique, à trouver un jugement juste vis-à-vis des communications de l'anthroposophie. L'anthroposophie peut résister à un véritable examen . Son apparition à notre époque est fondée dans l'histoire. - Un poème d'amour de Dante. Sa relation concrète d'amour psychique avec " Dame Philosophie ". Chez les Grecs, il y avait une expérience objective de " Sophia ", entité vivante et agissante. La clairvoyance antique et son extinction actuelle jusqu'à la perception de la réalité matérielle par les sens. Le passage de l'âme d'entendement ou d'intériorité (l'époque gréco-latine) à l'âme de conscience (époque actuelle). La "fin de la Philosophie " au XIXe siècle. La nouvelle relation future de l'homme avec la "Sophia" dans 1"'Anthroposophia", image de son propre être.
Deuxième conférence, Elberfeld, 24 janvier 1922 GA 80
Le besoin de réponses aux énigmes de l'existence. Les limites du penser scientifique. Dangers d'erreur pendant l'immersion mystique dans sa propre intériorité. Le développement des facultés naturelles de l'âme. Entraînement du penser à des perceptions imaginatives et inspiratives conscientes par des exercices spécifiques. Leur opposition à des visions et à des hallucinations inconscientes. Des exercices pour transformer la vie de la volonté. L'élévation de la force de l'amour en connaissance intuitive. Innatalité et immortalité, la réalité éternelle de l'âme humaine. Eexpérience des actions des forces cosmiques dans les règnes de la nature. La fécondité des connaissances anthroposophiques dans la vie: en médecine, dans la création artistique (Goethéanum), dans la pratique de la pédagogie et de l'enseignement et dans la vie sociale. Les intuitions morales et l'approfondissement du sentiment religieux.
Extrait de Dante Alighieri : Il Convito (Il Convivio), (Banquet)