Bases (les) spirituelles de l'éducation
Extrait de GA 305
Dans ces conférences faites à Oxford devant des auditeurs de plus de vingt nations, professeurs d'université ou étudiants, Steiner s'explique sur les objectifs et les tâches d'une nouvelle éducation basée sur l'esprit. Il prend de nombreux exemples dans la vie de l'école qu'il a fondée trois ans plus tôt à Stuttgart, faisant sans cesse le lien entre les idées et la pratique.
" ll n'y a pas de tâche plus importante que de préparer au mieux nos enfants aux exigences d'un avenir inquiétant, par la culture méthodique de leurs facultés morales et spirituelles. Tant que le travail exemplaire du mouvement des Écoles Steiner se développera au rythme où il l'a fait ces dernières décennies, nous pourrons marcher avec espoir vers l'avenir. Je suis convaincu que l'oeuvre de Rudolf Steiner consacrée à l'enfant représente une contribution essentielle au XXe siècle, et je pense qu'elle mérite le soutien de tous les hommes qui aiment la liberté. "
Bruno Walter, chef d'orchestre
Sommaire
Première conférence, Oxford, 16 août 1922
Le fondement spirituel de l'éducation (I)
Les étapes de l'enfance. L'enfant, organe des sens. L'imitation.
Le changement de dentition. La crise des 9 ans. L'autorité et l'exemple. La puberté. L'éveil du jugement personnel.
Deuxième conférence, 17 août 1922
Le fondement spirituel de l'éducation (II)
L'esprit, l'âme et l'intellect. L'esprit, principe créateur, perceptible dans l'enfant qui se développe. L'intellect et son caractère de reflet. L'évolution historique de l'expérience de l'esprit. Le yoga et l'expérience de l'esprit à travers la respiration. Le rapport entre le penser et le respirer. Le chemin moderne : l'expérience du vide des seules pensées. L'expérience vécue avec la nature. La plongée dans les choses de la nature extérieure mène à des Imaginations réelles.
Troisième conférence, 18 août 1922
Le fondement spirituel de l'éducation (III)
Un autre chemin vers la connaissance de l'esprit : l'ascèse. Sa métamorphose dans la science moderne de l'esprit.
La genèse de la notion de tripartition de l'organisme humain.
Le penser, le ressentir et le vouloir, en relation avec le système nerveux, le système rythmique et le système du métabolisme et des membres.
Quatrième conférence, 19 août 1922
L'éducation du petit enfant et l'attitude fondamentale de l'éducateur
Les différences de rythmes des trois systèmes. La prépondérance du système nerveux chez le petit enfant. L'enfant, organe sensoriel. L'imitation. L'action de l'état d'âme de l'éducateur. Le changement de dentition. La confrontation avec l'hérédité.
La prépondérance du système rythmique après le changement de dentition. L'enseignement comme un art. L'éducation morale.
Les trois règles d'or dé l'éducation.
Cinquième conférence, 20 août 1922
L'investigation des mondes suprasensibles
La connaissance intellectuelle et la connaissance spirituelle. La méditation. L'Imagination, l'Inspiration, l'Intuition. Exercices pour développer ces modes de connaissance supérieure.
Sixième conférence, 21 août 1922
L'éducation des jeunes enfants. Le maître, un éducateur et un artiste (I)
Écrire et lire à partir de la volonté et de l'image. La liberté du maître. L'enfant de 9 ans. Préparation et économie de l'enseignement. La botanique. La zoologie. Surcharge de la mémoire et disposition à la maladie.
L'enseignement du calcul et son lien avec la moralité.
Septième conférence, 22 août 1922
L'éducation des jeunes enfants. Le maître, un éducateur et un artiste (II)
La 12e année. L'enseignement de la minéralogie et de la physique. La causalité en histoire. Le maître, un artiste en éducation. L'humour.
Saisir individuellement chaque enfant. Les quatre tempéraments chez l'enfant.
Un exemple d'action artistique: l'enfant qui garde tout bloqué dans sa tête et celui qui ne retient rien. Leur traitement par la peinture et la gymnastique.
Huitième conférence, 23 août 1922
L'école Waldorf, un organisme
La différence entre organisation et organisme. L'école Waldorf, une école unitaire. Les compromis nécessaires entre l'idéal et les exigences de l'époque. La réunion des professeurs. Les enfants « vauriens ».
L'enseignement par périodes. L'enseignement des langues étrangères. L'emploi du temps.
Les travaux manuels. Les couleurs et la peinture.
Neuvième conférence, 24 août 1922
De l'éducation physique et morale
L'éducation physique et ses fondements. Le jeu enfantin. Exemples de traitement de mélancolie et de sanguinité pathologiques. Les troubles de la santé à l'adolescence.
Les notes et les bulletins. La classe de soutien. L'éducation morale. L'éducation religieuse. L'école Waldorf n'est pas l'école d'une conception du monde, mais celle d'une méthode.
A propos de l'eurythmie.
Dixième conférence, 25 août 1922
L'éducation à l'âge de la puberté, ce que la vie exige de l'éducateur.
Les transformations du corps, de l'âme et de l'esprit chez les filles et chez les garçons. Le maître doit faire preuve de mobilité intérieure. L'aspect physiologique de l'intellectualité : processus d'excrétion. Les causes des difficultés de la puberté.
Conclusion : l'anthroposophie refuse le fanatisme ; elle cherche l'universalité. Nous avons besoin d'un changement d'orientation.
Allocution, 18 août 1922
Allocution, 19 août 1922