Vérités de l'évolution de l'homme et de l'humanité

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Steiner, Rudolf
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Prix / Kg:
ISBN : 2-910112-45-4
Nbre de pages :
344
N° de GA
176
Traduction :
Bideau, Geneviève
Reliure :
Broché
Format :
14 x 21
Communication :
Conférences
Édition année :
2004
Auteur(s) :
Steiner, Rudolf
Langue originale :
Allemand

 

VÉRITÉS DE L'ÉVOLUTION DE L'HOMME ET DE L'HUMANITÉ

Le karma du matérialisme

Repères (Geneviève Bideau)

PREMIÈRE CONFÉRENCE, Berlin, le 29 mai 1917

L'âge individuel et l'âge général de l'humanité

L'évolution psycho-spirituelle est tout d'abord liée à l'évolution physico-corporelle. Cette fusion intime cesse par la suite. Elle persistait dans la civilisation proto-indienne jusqu'à 56 ans, dans la civilisation perse jusqu'à 49 ans, dans l'égypto-chaldéenne jusqu'à 42 ans, en descendant, respectivement jusqu'à 49 ans, 42 ans, 35 ans. Dans la civilisation gréco-latine, cette union alla en diminuant de 35 à 28 ans. L'idée d'immortalité chez Aristote interprétée de façon juste par Franz Brentano. - Le Christ atteint trente-trois ans lorsque l'âge général de l'humanité a régressé jusqu'à 33 ans. Pendant la cinquième période postatlantéenne, cet âge régresse de 28 à 21 ans. Actuellement, l'humanité est dans sa 27e année. Cela se manifeste dans l'abstraction des idéaux comme chez Woodrow Wilson. À la sixième période postatlantéenne, l'âge s'effondrerait de la 21e à la 14e année. La conséquence en serait la démence précoce endémique.

DEUXIÈME CONFÉRENCE, le 5 juin 1917

La nécessité de concepts nouveaux et mobiles.

Esprit cosmique et esprit naturel Goethe découvrit le concept mobile. La science de l'esprit apporte des concepts nouveaux qui appréhendent la réalité. Dans la croissance de l'âme, dans l'union avec la nature, on vivait l'expérience du Dieu-Père. Dans la vie en train de décroître, l'âme commençait à entrer dans la vie du spirituel. L'esprit cosmique fut trouvé plus tard sous la forme du Christ. Pendant les premières périodes postatlantéennes, l'expérience de l'esprit régressa. L'expérience du Christ cosmique disparut et Christ vint exister sur terre. L'Esprit Saint doit être atteint à travers lui de l'intérieur. L'athéisme est une maladie. Nier le Christ est un malheur. Ne pas reconnaître l'esprit est une cécité de l'âme. Le cerveau minéralisé s'émousse. La science de l'esprit donne des concepts qui sont compris par le corps éthérique. - Scheu veut remplacer la pensée abstraite par l'enquête afin d'améliorer la structure sociale. Les sciences devraient recevoir de la vie par la science de l'esprit. - Plenge et l' «« idée » de 1914.

TROISIÈME CONFÉRENCE, le 19 juin 1917

L'esprit scientifique du temps présent

jadis, les Anciens, les Sages, étaient les législateurs admis tout naturellement. Les premiers hommes postatlantéens faisaient l'expérience des manifestations des esprits élémentaires. Ils voyaient des imaginations, le spirituel dans le ciel étoilé. Les différentes civilisations reflétaient la physionomie spirituelle de la Terre. En Amérique de l'Est, les immigrants prennent une autre apparence extérieure qu'en Amérique de l'Ouest. En Perse se développa la doctrine d'Ormuzd et d'Ahriman. À la troisième période apparut le culte des astres. Chez Aristote, la philosophie remplace l'expérience que l'on avait autrefois. Le Christ entre dans l'évolution de la Terre par une nécessité intérieure. - Allusion à un cahier de Die Tat contenant des essais de Rittelmeyer, Deinhard et Drews. Ce dernier nie le Christ. Un penser irréel chez Dewar et chez Kjellén. Chez les Russes se développe une intellectualité mystique. Pierre III de Russie met fin à la guerre de Sept Ans. Ses idées étaient concrètes ; celles de Wilson sont abstraites. - Horneffer. Une génialité acquise par un travail doit remplacer la génialité naturelle. - Franz Brentano n'a pas pu terminer sa psychologie.

QUATRIÈME CONFÉRENCE, le 26 juin 1917

Phénomènes scientifiques de notre temps

Moritz Benedikt et la radiesthésie. Il décrit l'aura physique la plus profonde. Steiner prend position à propos du livre de Dessoir Vom Jenseits der Seele (De l'au-delà de l'âme). Il fait la preuve de divers fautes, erreurs, non-sens, en particulier lors de la restitution de nombreux passages extraits de La Science de l'occulte, de Le sang est un suc tout particulier - Louvier, Dessoir et Stefan George, Werfel, Guido von List, Christian Science et le mouvement théosophique.

CINQUIÈME CONFÉRENCE, le 3 juillet 1917

Des hommes en lutte à l'époque présente

Franz Brentano, un représentant de l'humanité en lutte à l'époque présente. Aristote distingue l'âme végétative (corps éthérique), l'âme sensitive (corps de sensation), l'âme de sensation, d'entendement et de conscience. Brentano distingue la faculté de représentation, de jugement et les émotions de l'âme. Le jugement se décompose en acceptation et refus, le vouloir en amour et haine. Il lutte pour résoudre l'énigme de la vérité et du bien. Herbart a fondé l'éthique sur le plaisir et le déplaisir. Kant parle de l'impératif catégorique. Ihering dit que les concepts du droit et de la moralité évoluent. Brentano dit: le jugement exact est vrai, le bien est véritablement aimé. - Windelband. Le beau : le moi et le corps astral vibrent en harmonie avec le corps physique et le corps éthérique. Le vrai : action sur le corps physique et le corps éthérique, et ensuite, perception de cette action. La vérité a son siège dans le corps éthérique. L'impulsion du bien agit dans le moi et le corps astral et cela se reflète dans le corps physique et le corps éthérique. Le penser pur est la première clairvoyance. Il faut rendre conscients les bons instincts afin qu'ils se transmettent. L'impulsion du Christ doit s'unir à l'âme humaine. Seuls les concepts pleins de réalité de la science de l'esprit engendreront les justes concepts du droit, de la moralité, de la société.

SIXIÈME CONFÉRENCE, le 10 juillet 1917

Les difficultés de la connaissance de soi

Dans le moi représenté se trouve l'élément d'ombre relatif à la prochaine incarnation. Plus on recherche des conditions de vie cachées, plus on fait un avec la vie intérieure dans le moi de représentation. Fercher von Steinwand à propos des gitans. Si l'on fait l'expérience de ce que la vie a de mystérieux, on cultive le moi tel qu'il vit entre la mort et une nouvelle naissance. Eduard Bernstein relate une rencontre avec Stepniak. Celui-ci veut le voir de toute urgence et peu après, ll meurt. Ainsi, on pressent l'avenir dans des moments de rêve. L'homme voulant vit des effets de la dernière incarnation. - Brentano et l'idée du triangle.

SEPTIÈME CONFÉRENCE, le 17 juillet 1917

Les vies terrestres successives

jusqu'à 27 ans, nous pouvons enrichir nos représentations sur le monde, nos idéaux. Puis se produit un arrêt. La science de l'esprit va du concept au fait. Un homme caractéristique de l'âge de vingt-sept ans est Lloyd George. Description de sa biographie et de son ascension politique. Le parlement - ministre du commerce - chancelier de l'Échiquier. L'âme du peuple anglaise, exprimée par un homme représentatif du temps présent. La guerre, suscitée par des puissances occultes. Grey et Asquith.

HUITIÈME CONFÉRENCE, le 24 juillet 1917

Le rapport de l'homme à la vérité

On ne peut dire les vérités supérieures que lorsqu'elles sont arrivées à maturité. II faut donner les vérités de la science de l'esprit en concepts vivants. Le concept de pessimisme chez Eduard von Hartmann. - Trine ; Johannes Müller. Des concepts vivants peuvent toujours dire du nouveau. Existence et devenir. Dans le russisme, il y a la disposition à la mystique intellectuelle. Utopies en Europe de l'Ouest. Le roi de la presse Northcliffe. Lord Haldane parlait en 1911 de la solidité intérieure de la vie allemande de l'esprit. Nietzsche et le Vischer «< avec un V ». Hôlderlin à propos des Allemands.

LE KARMA DU MATÉRIALISME

PREMIÈRE CONFÉRENCE, Berlin, le 31 juillet 1917

Des tonalités oubliées dans la vie de l'esprit

African Spir en vient à la connaissance suivante: Quand je forme les pensées les plus hautes, je me sens comme dans un monde supérieur. En lui, parce qu'il est Russe, vit l'attente du soi-esprit. Un penseur solitaire comme lui est, après la mort, le gardien de ses pensées. Alors naît une aspiration insatisfaite à ce genre de pensées. Seul est fécond un penser qui prend en lui le monde spirituel en tant que contenu. - Lvov, Eduard Grey - Le penser de la science de la nature est ahrimanien. Seules apportent dans le domaine social une guérison les pensées qui sont dans un rapport vivant avec le monde spirituel. Les hommes de la campagne et les hommes des villes, les agrariens et les industriels.

DEUXIÈME CONFÉRENCE, le 7 août 1917

Fausses analogies

Verworn parle de " physiologie de l État ». Schàffle : Bau und Leben des sozialen Kdrpers (Structure et vie du corps social). Ce sont de fausses analogies. La science de l'esprit insère notre esprit dans un grand tout. Les atomes, substance ahrimanienne. La théorie de la relativité d'Einstein. Les lignes de forces, un élément luciférien. La compréhension est l'aboutissement de points de vue différents. Un vouloir ne parvient au but qu'en s'unissant à un autre vouloir.

TROISIÈME CONFÉRENCE, le 14 août 1917

Le rythme dans la respiration et la connaissance

À l'origine, le rythme de la respiration devait être le fondement du processus de connaissance. Avant le Mystère du Golgotha, l'intellect était la demeure des anges. C'est pourquoi l'homme avait une clairvoyance imaginative. Après la mort, l'angélos vivait dans le souvenir des sensations des sens. Maintenant, les anges vivent dans nos perceptions sensorielles, après la mort, dans l'intellect. Avant le Mystère du Golgotha, l'homme était exposé aux attaques de Lucifer, maintenant, il l'est face aux assauts dAhriman. Le processus de la respiration est dépourvu de conscience. En revanche, il a la possibilité de s'étendre jusqu'au supraconscient ; la co-existence avec les anges par la vie dans le sensible ou l'intellect. Le flux du monde spirituel monte et descend. Les dieux oublièrent les hommes. Ils veulent se ressouvenir de l'humanité. L'homme doit voir les mondes spirituels par l'impulsion du Christ. Il doit acquérir cette faculté par la science de l'esprit. Ahriman veut détourner les hommes du spirituel et les diriger vers le matériel Lotze, Harnack.

QUATRIÈME CONFÉRENCE, le 21 août 1917

Le courage de l'esprit contre la commodité de l'âme

Pensées en souvenir de Herman Joachim. Son parrain était Herman Grimm. Il tenta d'imprégner la franc-maçonnerie de la spiritualité de la science de l'esprit. Pensées en souvenir de Olga von Sivers, de johanna Arnold, de Maud Künstler. Hermann Bahr pressent, certes, le lien intérieur de l'âme humaine avec le monde spirituel, mais se réfugie dans la croyance.

CINQUIÈME CONFÉRENCE, le 28 août 1917

Le Christ et le temps présent

Fortlage dit que la conscience est apparentée à la mort. L'ancienne conscience était un excédent de vie spirituelle par rapport à la vie organique, maintenant, c'est l'inverse. Sans le Christ, les âmes ne pourraient plus vivre dans des corps. Le christianisme tire son origine de la Résurrection. Par un crime (Judas) vint le bienfait du christianisme. Il fallait qu'en un point de la Terre se concentrât l'imprégnation de la structure sociale par Ahriman. Par le Mystère du Golgotha fut recréé le lien d'appartenance de l'homme à la terre. - Johannes Müller.

SIXIÈME CONFÉRENCE, le 4 septembre 1917

Réflexion sur le temps présent

Des esprits d'espèce inférieure peuvent posséder des hommes pris de passion ou de boisson ou encore s'infiltrer dans des manifestations médiumniques. Soukhomlinov raconte qu'en 1914, avant le début de la guerre, il a perdu la raison. Lorsque la conscience est atténuée, des êtres de ce genre peuvent posséder l'homme. Un tourbillon de forces ahrimaniennes traversa l'Europe en 1914. Rudolf Otto voit le religieux dans le Mystère de la peur (tremendum) et de la fascination (fascinosum). II y avait là un état crépusculaire comme c'est souvent le cas lorsqu'on ne fait des recherches que dans un domaine étroitement limité. Ahriman et le tremendum. Lucifer et le fascinosum. - Hegel, Hermann Bahr - Vérité et science. La véritable science complète l'apparence pour aller jusqu'à la pleine réalité. On peut trouver le pont de La Philosophie de la liberté à l'Esprit-Christ, de même qu'on peut trouver le pont de la science de la nature à l'Esprit-Père.

 

SEPTIÈME CONFÉRENCE, le 11 septembre 1917

Luther

Thomas d'Aquin est encore inspiré par son ange. On ne peut parler de devenir et de naître que si l'on reçoit des inspirations ou des imaginations. Henry More, preuve vivante que l'homme apporte avec lui des facultés de la vie précédente. Il avait de profondes impressions de la Theologia Teutscb. Des hommes comme lui apportaient des impressions de Mystères préchrétiens. Ricarda Huch, Lutbers Glaube (la croyance de Luther). - Luther avait commerce avec le diable. C'était l'un des plus grands disciples des Mystères de l'époque préchrétienne. C'est là qu'il puisait la force qui irradiait de lui. - Kerenski est possédé. L'opposition entre Luther et Soloviev.

HUITIÈME CONFÉRENCE, le 18 septembre 1917
Luther, une tête de Janus
L’homme du xme et du xrve siècles vivait encore l’expé­rience d’une spiritualité élémentaire et avait encore com­merce avec les morts. Luther éprouvait les tortures de l’âme sur ce qui allait être retiré, en fait d’expériences spiri­tuelles, aux hommes des temps à venir. Il était, intérieure­ment, un fils de la quatrième période postatlantéenne. C’est avec une âme faite ainsi qu’il ressentait les expériences que fait l’homme à la cinquième période postatlantéenne. Il recevait des images, des communications orales venues du monde spirituel. Aussi renvoyait-il à l’Évangile, à la Bible, comme document unique pour le monde spirituel. Les Noces Chymiques de Johann Valentin Andreae. Une alchi­mie spirituelle voyait encore l’action de l’esprit dans la nature. C’est pourquoi on pouvait encore avoir une autre théorie des sacrements que plus tard. Luther sépare dans le sacrement le spirituel des processus matériels. Il voyait le péché originel de telle façon que l’homme ne peut pas s’élever au-dessus du péché de par sa propre nature. La sanctification par la croyance : il ne peut pas penser le lien avec le divin en relation étroite avec l’existence sensible. Luther parlait à partir des âmes des hommes de la cin­quième période. Mais il fallait que s’y ajoute le courant du classicisme allemand : Lessing, Herder, Schiller, Goethe. La fin du Faust est l’opposé total du luthéranisme. L’âme humaine doit trouver le lien avec le monde spirituel par ses propres forces. Dans chaque paillasse de laboratoire, dans chaque machine est caché le diable véritable. Le dia­ble doit être vaincu, tel est le fondement du combat de Faust contre le diable. — Schiller, Deinhardt. Aujourd’hui, nous vivons l’expérience du karma du matérialisme. Luther conduit à la langue de l’esprit du temps.


NEUVIÈME CONFÉRENCE, 25 septembre 1917
Science de l’esprit et compréhension
Il existe une disharmonie entre l’évolution intellectuelle et l’évolution morale de l’humanité. Dans ce qui est intellec­tuel sont à l’oeuvre les parties les plus anciennes de la nature humaine, dans ce qui est moral, le moi. — Die Glocke (La cloche). — Pour ce qui est du peuple, d’autres concepts sont valables que la liberté. Pourtant, Wilson parle de la liberté des peuples. Chaque vertu a tendance à produire le vice opposé. Le libéralisme, le socialisme, le conservatisme. Il n’existe pas de paradis sur terre, car le monde physique consiste en une perpétuelle oscillation. ­Les encycliques papales. — Le christianisme des origines vivait dans les catacombes avant de surgir. Quelque chose de semblable est aussi nécessaire aujourd’hui. — Rudolf Eucken — La guerre de Trente Ans rendit impossible le mouvement que voulait inaugurer Johann Valentin And­reae.

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