Gilgamesh

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Cammas,Laurent
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Remise
Prix / Kg:
ISBN : 978-2-85248-379-8
Communication :
Écrits
Édition année :
2014
Nbre de pages :
139
Reliure :
Format poche
Auteur(s) :
Cammas, Laurent
Langue originale :
Français

L’Épopée de Gilgamesh provient d’une série de tablettes d’argile, gravées il y a plus de 3000 ans. Elle raconte les aventures d’un roi mésopotamien qui a régné vers 2650 avant J.-C., Gilgamesh, et d’un homme sauvage qui devient son ami, ­Enkidu.

C’est le plus ancien texte littéraire connu, écrit dans le tout premier système d’écriture (l’écriture cunéiforme, début du IVe millénaire av. J.-C.) inventé par le peuple sumérien, au sud de l’Irak actuel.

L’épopée a d’abord été développée de façon orale. Ce n’est qu’en 2300 av.J.-C. que l’on commence à la graver dans l’argile.

Elle se compose de 12 tablettes trouvées au cours de fouilles archéologiques, à Ninive, dans l’immense bibliothèque du roi assyrien Assurbanapal.

À l’issue d’un long sommeil de deux millénaires, l’épopée ressurgit à nouveau au milieu du XIXe siècle et fut traduite en langage moderne grâce au génie des linguistes.

De cette immense épopée, Laurent Cammas, poète et pédagogue, a tiré un récit plein de vie, de ­couleurs et de fureurs, pour les jeunes et les moins jeunes.

L'éditeur

Extrait

«  Gilgamesh et Enkidu, armés pour la bataille, s’étaient postés sur les rives de l’Euphrate, attendant avec angoisse la venue de leur invisible adversaire. – Regarde, souffla Enkidu désignant la nuée qui s’amoncelait au-dessus de la ville. Il s’approche.

Les deux hommes serrèrent instinctivement les doigts sur la poignée de leur épée, si fort que la jointure des articulations blanchit. Emplissant tout le ciel, le terrifiant tourbillon grandissait à vue d’œil. En son cœur, la masse ténébreuse se concentrait, évoquant une forme animale gigantesque. De ce sombre amas nuageux où grondait un repaire d’orages, quatre sabots jaillissaient et s’entrechoquaient, illuminant le ciel de zébrures livides. Au-dessus de la masse furieuse, la tête, immense, dressait ses cornes acérées comme on lance un défi.

– Le taureau… lâcha Enkidu pâle comme la mort.  »

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